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Concert public Olympia

Paru à la fin des années 90, Concert public Olympia témoigne d’un moment fort de la carrière de France Gall. Ce double album réunit deux concerts enregistrés à quelques mois d’intervalle : le premier, public, capté à l’Olympia le 15 novembre 1996 ; le second, plus intimiste, enregistré le 22 mars 1997 en configuration acoustique, sur un plateau de télévision. À l’Olympia, la chanteuse s’entoure de musiciens d’exception, issus des univers de Prince, Springsteen ou Stevie Wonder. Elle revisite son répertoire avec une énergie renouvelée, dans des versions funk et R’n’B brillamment orchestrées, où l’on retrouve des titres phares comme Débranche !, Ella, elle l’a ou Privée d’amour. Certains morceaux, comme À qui donner ce que j’ai ?, font résonner des souvenirs plus rares. Avec ce disque, France Gall signe ses derniers véritables concerts. Un double album chargé d’émotion, qui conjugue puissance scénique et douceur intimiste, et reste comme un témoignage précieux de son art.

7e album live
Volume 1
24 avril 1997

* Titres disponibles sur la K7 audio
** Titres bonus sur la cassette vidéo

L'album

Le disque collector remis à l'Olympia

La vidéo et le programme

Concert public Olympia est bien plus qu’un simple album live. Il incarne l’un des derniers chapitres majeurs de la carrière de France Gall sur scène. Publié à la fin des années 90, ce double album rassemble deux performances enregistrées à quelques mois d’intervalle, dans des contextes très différents.

Le premier disque a été capté le 15 novembre 1996, à l’Olympia. Ce soir-là, France Gall monte sur scène avec une équipe musicale exceptionnelle. Parmi eux, Kamil Rustam, déjà présent lors du Zénith 84, David Sancious aux claviers, passé par l’univers de Bruce Springsteen, ainsi que Michael Bland et Sonny Thompson, membres du groupe de Prince. Aux chœurs, Keith John et Reggie Calloway, tous deux issus du cercle de Stevie Wonder, apportent une profondeur et une chaleur qui subliment les titres interprétés.

Le concert s’ouvre avec La groupie du pianiste et se déploie dans un registre groove et funk assumé. On y retrouve des titres de l’album France, mais aussi des morceaux marquants du répertoire de Michel Berger, comme À qui donner ce que j’ai ?, extrait d’un projet musical commun remontant à 1974. Cette chanson, rare et poignante, prend ici une dimension particulière.

Le journaliste Alain Morel, pour Le Parisien, ne s’y trompe pas. Il parle d’une heure et demie de funk flamboyant, de rhythm and blues étourdissant, et salue ce qu’il considère comme le « premier vrai concert » de France Gall. Avec une liberté nouvelle, la chanteuse se réapproprie son répertoire dans un format qui dépasse les simples récitals de ses débuts.

À travers Concert public Olympia, France Gall offre un condensé de ses dernières années musicales. Un album aux contrastes forts : entre puissance scénique et intimité acoustique, entre héritage et modernité. Un témoignage précieux, émouvant, qui clôture en beauté un parcours de scène hors du commun.